2002–2004 | Les équipes du CSEM ont travaillé sur un masque à fentes programmables, qui était destiné à faire office de backup pour le spectrographe multi-objets ultra-sensible de ce télescope. Pour fonctionner correctement, le spectrographe doit en effet être couplé à un masque à trous minuscules, sortes de volets qui filtrent la lumière à analyser. Ce mécanisme permet de recueillir la lumière émise par l’objet que l’on souhaite observer, tout en bloquant les rayons émanant des autres astres. Cet instrument permet ensuite la mesure de paramètres physiques tels que la masse totale, les températures, ou la composition de la matière dans l’univers.
Le mécanisme de haute précision élaboré par les ingénieurs est fait de barres guidées par des roues, capable de résister aux conditions extrêmes auxquelles sont soumis les télescopes optiques aéroportés (vibrations, températures cryogéniques, etc.). La solution du CSEM n’a finalement pas été retenue, mais ce travail lui a ouvert les portes de nombreux projets mécatroniques pour les télescopes terrestres de dernière génération.