Le CSEM s’est associé à REGENHU, une société leader dans le domaine de la bio-impression, pour développer une tête d’impression qui offre la possibilité de réaliser une formulation dynamique. Autrement dit, lors du processus d’impression, il est possible de varier la composition du matériau en mélangeant des composants en temps réel ou en introduisant des gradients pour un meilleur mimétisme biologique.
La puce microfluidique développée par le CSEM est un élément clé de cette technologie. Elle permet de déposer avec précision des biomatériaux et des cellules pour créer des tissus fonctionnels et des organes sur puce (organs-on-a-chip). « Notre puce microfluidique jetable permet la formulation dynamique et la manipulation de cellules vivantes en les maintenant viables en suspension. Elle mélange efficacement des fluides et des matériaux de faible viscosité avec des cellules pour permettre l’impression de tissus vivants, en générant peu de déchets. Une fonction de co-extrusion est également intégrée à la puce microfluidique pour la bio-impression de structures noyau-enveloppe (core-shells). La technologie microfluidique permet ainsi de surmonter d’importants obstacles en bio-impression », explique Stéphanie Boder-Pasche, cheffe de projet senior en microtechnologies cellulaires au CSEM.